Observations

Cet article fait suite à l’article intitulé L’APPRENTISSAGE CONTRIBUE-T-IL VÉRITABLEMENT AU PLAISIR DE LA CONNAISSANCE ?
Notre vision se veut résolument égalitaire, tout un chacun pouvant facultativement avoir accès aux connaissances sans apprentissage. Et si cet accès s’offre à tous sans s’imposer à aucun, c’est parce que le volontarisme en est la qualité essentielle. En effet, sans ces volontés individuelles dont nous pensons qu’elles seraient capables de produire une synergie (…)

La connaissance : une fin en soi ou un moyen d’action ?
Notre position est claire : le plaisir ne réside pas dans l’apprentissage en lui-même, mais dans la maîtrise de la connaissance. Si l’apprentissage demeure une étape nécessaire — et souvent laborieuse — il n’est à nos yeux qu’un passage obligé, voire un mal requis, qui pourrait bien disparaître avec l’avènement de technologies prometteuses.
Ce qui nous réjouit véritablement, c’est l’exploitation de la connaissance qui en résulte. (…)

Notre position est claire et assumée : nous ne considérons pas que l’apprentissage contribue véritablement au plaisir de la connaissance. Certes, il demeure requis, et l’homme ne peut s’en exempter jusqu’à ce jour, même si l’on voit poindre diverses technologies prometteuses dans de nombreux domaines, dont ceux de l’apprentissage et de la mémoire.
Pour nous, ce qui procure authentiquement du plaisir, c’est la maîtrise de la connaissance, même si l’étape intermédiaire et encore nécessaire (…)

La peur de la mort est souvent irrationnelle . Pensez-y : nous n’avons aucun souvenir d’avoir souffert avant notre naissance. L’inexistence ne nous a jamais fait de mal. Alors, pourquoi la perspective de retourner dans l’inexistence nous effraie-t-elle autant ?
En réalité, ce qui nous effraie n’est pas la mort elle-même, mais la perte de notre conscience. Peut-être partagez-vous notre position, et n’est-ce pas de la mort non plus dont vous avez peur, mais de l’instant où vous cesserez (…)

La théodicée est un concept philosophique et théologique qui s’attaque à une question fondamentale : comment concilier l’existence d’un Dieu tout-puissant, infiniment bon et juste, avec la présence du mal et de la souffrance dans le monde ?
Ce mot, forgé par le philosophe allemand Leibniz au début du XVIIIe siècle, vient du grec theos (dieu) et dikê (justice). Il signifie littéralement “la justice de Dieu”. C’est donc une tentative de justifier Dieu face au problème du mal.
Le problème (…)

Il n’existe pas de moyen infaillible de prouver l’existence ou l’inexistence d’un Créateur de l’univers. Cette question touche aux limites fondamentales de la connaissance humaine et de la méthode scientifique.
Pourquoi une preuve définitive est impossible
La science ne peut étudier que les phénomènes naturels observables et mesurables. Un Créateur transcendant, par définition, existerait au-delà du domaine naturel et échapperait donc aux méthodes empiriques. De plus, prouver une (…)

La question de l’existence d’un Créateur de l’univers est un sujet complexe qui a traversé les siècles, alimentant des débats en théologie, philosophie et sciences.
Il n’existe pas de moyen infaillible ou de preuve scientifique absolue pour prouver ou réfuter l’existence d’un Créateur.
La Perspective Scientifique
La science moderne se base sur l’observation, l’expérimentation et la formulation de théories falsifiables. Elle cherche à comprendre l’univers à travers des lois physiques et (…)

Introduction — L’autorité divine et la naissance du bien et du mal
Dans le récit de la Genèse, Dieu accorde à Adam la liberté de consommer tous les fruits du jardin d’Éden, à l’exception notable de celui de l’arbre de la connaissance du bien et du mal¹. Peu importe que cet arbre soit compris comme littéral ou symbolique — question qui divise encore exégètes et croyants —, l’essentiel réside dans sa fonction narrative : par cette unique interdiction, Dieu établit son autorité tout en (…)

LA MORTALITÉ HÉRITÉE : JUSTICE DIVINE ET CONDITION HUMAINE
Introduction : L’autorité divine et la naissance du bien et du mal
Dans le récit de la Genèse, Dieu accorde à Adam la liberté de consommer tous les fruits du jardin d’Éden, à l’exception notable de celui de l’arbre de la connaissance du bien et du mal¹. Peu importe que cet arbre soit littéral ou symbolique — question qui divise les interprètes —, l’essentiel réside dans sa fonction narrative : par cette interdiction unique, Dieu (…)

La prescience divine et la potentialité du mal : une réflexion théologique
Dieu avait-il besoin de connaître l’avenir pour anticiper le destin de l’humanité ?
La question de la prescience divine et de la responsabilité de Dieu face aux souffrances humaines soulève des interrogations théologiques profondes. Cette réflexion propose d’explorer une perspective particulière : Dieu n’avait pas nécessairement besoin de prescience pour anticiper ce qui pourrait arriver à l’humanité, car la (…)