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L’ACCÈS AU SAVOIR UNIVERSEL, UN ENJEU MAJEUR D’INTÉRÊT GÉNÉRAL

mercredi 10 septembre 2025, par Site Owner (human writer)

Analyse du titre de cet article [1]


Cet article s’inscrit dans une série d’articles ayant trait au savoir universel. Nous avons déjà abordé les questions de sa disponibilité et de son apprentissage. Nous allons à présent questionner l’intérêt général de la concrétisation de notre vision.

Dans cet article-ci, nous essayerons de répondre aux questions suivantes :

 Pourquoi serait-ce un avantage si chacun pouvait accéder à toute la connaissance sans avoir besoin de l’apprendre ?

 Comment pourrait-on s’emparer de cette connaissance sans passer par un processus d’apprentissage traditionnel ?

 En quoi s’agit-il d’un enjeu véritablement majeur et véritablement d’intérêt général ?

Mais avant d’essayer de répondre à ces questions, posons-nous cette autre question :

 Qu’est-ce qui a le plus d’importance dans l’existence ?

On pourrait répondre : l’amour ! Ce serait bateau, mais pas faux. On pourrait répondre : le bonheur ! Cette réponse-là nous conviendrait davantage, car l’amour sans être heureux, non merci ! On pourrait répondre que c’est l’existence elle-même — la vie — qui a le plus d’importance. D’une certaine manière, nous pourrions adhérer à cette réponse. Mais elle ne nous satisferait pas totalement non plus, car si la vie — et nous dirions même “le principe de vie” — est effectivement primordiale dans l’existence, elle n’est pas, selon nous, ce qui a le plus d’importance dans l’existence. Non, selon nous, ce qui a le plus d’importance dans l’existence, c’est la conscience. Car sans conscience, il est impossible d’apprécier quelque bonheur que ce soit !

Pour illustrer notre propos, nous vous invitons à vous imaginer dans un coma [2] temporaire : vous auriez beau être encore en vie, vous seriez dans l’incapacité de l’apprécier, votre conscience se retrouvant neutralisée. Maintenant, poussons cet exemple plus loin : imaginez-vous dans un coma permanent, dont tous les médecins annonceraient avec certitude que vous n’en sortirez jamais ; vous seriez toujours en vie, mais vous n’en auriez jamais plus conscience.

En fait, seule notre conscience nous permet d’apprécier la vie, et c’est pour cette raison que la conscience est ce qu’il y a de plus important dans l’existence. Personne ne voudrait d’une vie constamment privée de conscience.

Le fait que nous priorisions la conscience sur l’existence fera peut-être que d’aucuns nous trouveront tâtillons. Nous leur accorderons volontiers que l’existence est effectivement indispensable à la conscience et que l’existence se situe pour cette raison avant la conscience. Si nous nous focalisons néanmoins sur la conscience plutôt que sur l’existence dont elle découle, c’est parce que vivre en tant qu’organismes dépourvus de conscience ne présenterait aucun intérêt direct pour nous-mêmes, quand bien même serions-nous des organismes prodigieusement développés et capables de faire des choses époustouflantes ! [3]

Aussi, et bien qu’elle procède de l’existence dont elle est par ailleurs indissociable, notre conscience [4] est donc ce qu’il nous faut préserver par-dessus tout et faire évoluer vers un état de perpétuité [5] et d’excellence. Nous allons voir que l’accès au savoir n’est pas seulement une question d’information, mais qu’il est intrinsèquement lié à notre conscience, car sans elle, ce savoir n’a aucune valeur.


[1“L’accès au savoir universel, un enjeu majeur d’intérêt général” est un titre qui explore l’importance pour la société d’assurer que le savoir soit accessible à tous. Il aborde l’idée que la connaissance n’est pas une marchandise ou un bien privé, mais plutôt une ressource fondamentale dont la disponibilité profite à l’ensemble de la collectivité.


Les composantes du titre

Ce titre peut être décomposé pour en comprendre la signification complète :

  • L’accès : Il s’agit de la possibilité de pouvoir atteindre, utiliser et comprendre l’information. L’accès ne se limite pas à la simple disponibilité de l’information, mais inclut aussi l’élimination des barrières (financières, géographiques, culturelles ou linguistiques) qui empêchent les gens d’y avoir accès.
  • Au savoir universel : Cette partie désigne l’ensemble de la connaissance humaine accumulée, incluant les découvertes scientifiques, les œuvres littéraires, les informations historiques et les ressources éducatives. L’idée d’universalité implique que ce savoir appartient à l’humanité dans son ensemble, et que personne ne devrait en être exclu.
  • Un enjeu majeur d’intérêt général : Ce concept se réfère à ce qui profite à l’ensemble de la société, par opposition aux intérêts particuliers d’un individu ou d’un groupe. L’idée est que l’accès au savoir contribue au bien-être commun, à l’avancement social et économique, et au développement de citoyens éclairés.

En somme, le titre soulève des questions sur la responsabilité de la société de garantir que les connaissances soient librement et équitablement partagées, car cela est dans l’intérêt de tous.

[2À propos du coma, voici ce qu’on peut dire sur la base des connaissances actuelles :

1. Définition du coma

Le coma est un état d’inconscience profonde, caractérisé par :

 L’absence de réveil : pas d’ouverture des yeux, pas de réponse aux stimuli (douleur, lumière, bruit).

 L’absence de cycle veille-sommeil : contrairement au sommeil, où le cerveau reste actif et réactif.

 Une activité cérébrale altérée : mesurée par l’électroencéphalogramme (EEG), souvent ralentie ou désorganisée.

2. Conscience dans le coma ?

 Pas de conscience "normale" : La conscience, telle qu’on la définit habituellement (perception de soi et de l’environnement), est absente dans le coma. Le cerveau ne traite pas les informations de manière intégrée.

 Expériences subjectives rares : Certains patients sortis de coma rapportent des souvenirs flous, des sensations (comme des rêves ou des impressions de flotter), mais ces témoignages sont difficiles à vérifier scientifiquement. Ils pourraient correspondre à des phases de réveil partiel ou à des états proches du coma (comme l’état végétatif ou le syndrome d’enfermement).

3. États proches du coma

 État végétatif : Le patient ouvre parfois les yeux, mais sans signe de conscience.

 Syndrome d’enfermement : Le patient est conscient mais paralysé (sauf parfois les yeux). C’est différent du coma.

 Rêves ou hallucinations : Certains patients en réanimation ou sous sédation profonde rapportent des souvenirs, mais cela relève davantage de l’activité cérébrale résiduelle que d’une conscience "active".

4. Que disent les neurosciences ?

Les études en imagerie cérébrale (IRM fonctionnelle) montrent que, dans le coma, les réseaux cérébraux impliqués dans la conscience (comme le cortex préfrontal et le thalamus) sont déconnectés. Il n’y a pas de preuve solide d’une conscience "diffuse" ou cachée, même si le cerveau peut encore avoir une activité minimale.

5. Témoignages et interprétations

Les récits de patients ayant "entendu" ou "ressenti" des choses pendant leur coma sont souvent interprétés comme :

  • Des souvenirs reconstruits après le réveil.
  • Des moments de réveil non détectés par les médecins.
  • Des effets de la sédation ou de l’oxygénation cérébrale.

En résumé

La science actuelle considère que la conscience est absente dans le coma. Les témoignages de "conscience diffuse" restent anecdotiques et difficiles à prouver. Ils pourraient refléter des états transitoires ou des interprétations a posteriori.

[3Ce paragraphe exprime une idée philosophique forte : l’intérêt de l’existence, pour un être humain, réside dans la conscience, et non dans la simple capacité de faire des choses.

Opposition de deux concepts :

 L’existence d’un organisme vivant incroyablement développé mais sans conscience. C’est une vie qui serait purement mécanique, sans aucune perception, aucun ressenti, aucune subjectivité. Un tel être pourrait accomplir des exploits extraordinaires, mais il le ferait sans savoir qu’il les accomplit, sans en tirer de satisfaction ou de sens.

 L’existence d’un être doué de conscience. C’est notre existence telle que nous la connaissons, caractérisée par l’éveil, la perception, les sentiments, et la conscience de soi.

En résumé, cela signifie que, pour nous, la valeur de la vie n’est pas déterminée par ce que nous sommes capables d’accomplir (le "faire"), mais par le fait que nous soyons capables d’expérimenter ce que nous accomplissons (le "ressentir" ou "être"). Nous suggérons dès lors que la conscience est la condition indispensable pour que la vie ait un sens, un “intérêt direct” pour nous-mêmes.

[4La conscience, c’est l’organisation de son psychisme qui, en lui permettant d’avoir connaissance de ses états, de ses actes et de leur valeur morale, lui permet de se sentir exister, d’être présent à lui-même. L’inconscience, c’est l’état dans lequel se trouve une personne qui a perdu connaissance ou qui n’a plus conscience d’elle-même ni du monde. Pour qu’il y ait de la conscience ou de l’inconscience, il faut nécessairement qu’il y ait de la vie. L’on pourrait dès lors être tenté de classer la vie — l’existence — avant la conscience. Mais nous avons démontrer que la vie sans conscience présente peu d’intérêt pour les organismes qui ignorent qu’ils existent, voire n’en présente aucun (exemple du légume sur le lit d’hôpital, condamné à ne jamais sortir du coma).

[5Nous vous suggérons de lire l’article L’IMMORTALITÉ, AVEC OU SANS CORPS ?

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