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LE SAVOIR UNIVERSEL EN LIBRE SERVICE

vendredi 5 septembre 2025, par Site Owner (human writer)

Cet article fait suite à celui intitulé L’APPRENTISSAGE CONTRIBUE-T-IL VÉRITABLEMENT AU PLAISIR DE LA CONNAISSANCE ?

Notre vision se veut résolument égalitaire, tout un chacun pouvant facultativement avoir accès aux connaissances sans apprentissage. Et si cet accès s’offre à tous sans s’imposer à aucun, c’est parce que le volontarisme en est la qualité essentielle. En effet, sans ces volontés individuelles dont nous pensons qu’elles seraient capables de produire une synergie nécessaire, notre vision n’a pas la moindre chance d’atteindre un jour son objectif : l’harmonisation générale ou grande harmonie unificatrice, la concorde universelle.

En fait, dans notre vision, les connaissances deviennent ce qu’elles seraient censées être dans un monde véritablement progressiste : le bien de chacun et le bien commun, un bien partagé équitablement.

Ce que nous en ferions à titre individuel dépendrait évidemment de nos personnalités respectives, de nos ouvertures d’esprit, et de notre résolution à en faire quelque chose qui n’a pas encore été fait et pourrait servir le bien commun, voire le bien de l’humanité [1]

S’approprier la connaissance, ce n’est pas en interdire l’accès à autrui, non, c’est l’adapter à nos besoins et envies, avec notre personnalité, pour la faire sienne tout en la partageant le plus largement possible par la suite.

Loin d’être individualiste, notre vision se veut au contraire universaliste. Certes, nous insistons toujours beaucoup sur le respect des choix individuels — car nous sommes convaincus de l’utilité et même de la nécessité des adhésions librement consenties —, mais cela ne signifie pas que nous préconisions le bonheur des individus au détriment du bonheur collectif. Nous voulons croire en la possibilité de concilier ces bonheurs qui pourraient, selon nous, dans un monde parfait, ne pas être antagonistes [2].

Notre vision idéaliste s’inspire d’une devise qui ne l’est pas moins : « L’union fait la force ». Si l’on ne peut pas dire que la Belgique [3] soit un pays particulièrement uni — on pourrait plutôt dire le contraire —, nous devons reconnaître que cette devise n’en est pas moins vraie ! Car qu’est-ce qui, plus que l’union, peut apporter la force ? [4]

De nombreuses dispositions d’esprit et moyens matériels peuvent concourir à la réussite de projets ambitieux, mais il nous semble que l’union a une prévalence sur la plupart des qualités nécessaires à leur réalisation. En effet, son contraire — la désunion — ne permettra jamais de relever les plus grands défis ! Il faudra toujours s’entendre et unir nos forces pour disposer de davantage de force, et, peut-être, de suffisamment de force pour atteindre les objectifs les plus ambitieux qui permettraient à l’humanité de s’en sortir par le haut.

Le partage intégral du savoir et pouvoir y accéder sans apprentissage permettraient de faire évoluer favorablement la marche de l’humanité vers la félicité. Loin de favoriser quelques privilégiés qui, en fin de compte, ne jouissent que d’un petit bonheur égoïste de courte durée, notre vision promeut le partage au bénéfice de tous.


[1Nous utilisons deux notions — celle du bien commun et celle du bien de l’humanité — pas toujours de manière distincte. Le passage du “bien commun” au “bien de l’humanité” se fait naturellement, suggérant une vision où les échelles locale et universelle s’articulent harmonieusement. La faisabilité pratique de cette articulation est avant tout, selon nous, une question de bonne volonté. Bien sûr, rien ne se fera en deux coups de cuillère à pot !

[2Mais nous avons conscience que, dans un monde imparfait, où les intérêts égoïstes l’emportent trop souvent sur l’intérêt de tous, c’est-à-dire l’intérêt de l’humanité tout entière, il est nécessaire de légiférer, de prioriser, de contrôler, etc. Bref, nécessaire d’organiser la vie en société et de s’assurer que les actes de chacun soient conformes à l’intérêt général — car il faut évidemment se protéger de leurs potentielles conséquences néfastes. Nécessaire, donc, de hiérarchiser les bonheurs.

Mais comme nous sommes convaincus que le bonheur universel réel — pas imaginaire ou supposé — entraînerait automatiquement le bonheur de chacun, nous pensons que les individus qui composeront cette humanité à venir ne rechercheront pas leur bonheur personnel au détriment de celui d’autrui.

[3Dont c’est la devise officiel

[4L’union n’est pas la seule qualité nécessaire à la concrétisation d’objectifs valeureux. En voici quelques autres :

La persévérance et la résilience

La capacité à maintenir l’effort dans la durée, à rebondir après les échecs et à apprendre de chaque obstacle rencontré. Cette ténacité permet souvent de franchir des seuils critiques là où d’autres abandonneraient.

L’innovation et la créativité

Trouver des approches nouvelles, sortir des sentiers battus, repenser complètement un problème. Parfois, une solution créative peut contourner une difficulté qui semblait insurmontable par les voies conventionnelles.

La connaissance approfondie

Maîtriser parfaitement son domaine, comprendre les mécanismes sous-jacents, anticiper les problèmes. L’expertise permet de naviguer plus efficacement dans la complexité et d’identifier les leviers d’action les plus pertinents.

L’adaptabilité

Savoir ajuster sa stratégie face aux circonstances changeantes, rester flexible dans ses méthodes tout en gardant le cap sur l’objectif. Cette agilité est cruciale dans un environnement incertain.

La passion et la motivation intrinsèque

Quand on est profondément engagé dans ce qu’on fait, on trouve des ressources insoupçonnées. L’enthousiasme génère une énergie qui peut porter très loin.

Les ressources et les moyens

Avoir accès aux bonnes technologies, au financement adéquat, aux informations pertinentes. Les moyens matériels restent souvent déterminants pour concrétiser les ambitions.

Le timing et l’opportunité

Savoir saisir le bon moment, identifier les fenêtres d’opportunité. Parfois, c’est moins la force brute que l’intelligence situationnelle qui fait la différence.

Ces forces peuvent se combiner et se renforcer mutuellement pour créer une dynamique puissante de dépassement des obstacles, mais la désunion sera toujours le plus grand des obstacles. Aussi considérons-nous l’union, c’est-à-dire la bonne entente, comme essentielle aux progrès de l’humanité.

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