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QUÊTE D’INDÉPENDANCE (mise au point)

mardi 22 juillet 2025, par Observation (human writer)

Nous avons eu maille à partir [1] avec quelques lecteurs au sujet de nos articles « L’HOMME S’APPARTIENT-IL ? » et « RÉGÉNÉRESCENCE CONTINUE (immortalité) ».

Ce différend portait essentiellement sur le fait qu’ils ne comprenaient pas pourquoi nous insistions sur les désagréments liés à notre corporalité [2].

Certains d’entre eux — des croyants pour la plupart — nous ont même trouvés arrogants d’oser critiquer Dieu en fustigeant sa création.

Nous voilà ainsi poussés à faire une petite mise au point qui aura le mérite de nous mettre tous d’accord.

De manière générale, en faisant le constat de nos limites et des risques qu’elles nous font encourir, ou en déplorant certaines nécessités physiologiques, nous soulignons notre dépendance. Or, ceux qui nous connaissent savent à quel point notre quête d’indépendance est viscérale. Nous ne pouvons dès lors pas trouver notre condition humaine aussi “merveilleuse” que le psalmiste qui s’extasiait de la manière prodigieuse dont il estimait avoir été fait [3]. Entre parenthèses, il faut croire que le roi David [4] devait jouir d’une belle conformation.

Mais que les choses soient claires : nous ne prétendons pas que tous les humains pensent comme nous, ni qu’ils devraient penser comme nous ! Ce n’est en effet pas parce que nous trouvons désagréable de devoir impérativement — sous peine de mort — uriner, déféquer, transpirer, etc., que tout le monde doit trouver désagréable de devoir uriner, déféquer, transpirer ! Vous aurez compris que nous détestons ces contraintes ! Mais sans doute existe-t-il beau nombre de personnes qui ne se posent même pas la question de savoir si ces contraintes les dérangent, et sûrement en existe-t-il même qui les aiment ! Ne dit-on pas : « À chacun ses goûts » ?

Pour celles et ceux qui ne l’auraient pas compris, notre propos est de dire que si nous en avions le pouvoir, nous ne nous imposerions pas toutes ces contraintes. Nous ferions notamment en sorte de ne pas devoir impérativement dormir. Ni uriner. Ni boire. Ni transpirer. Etc.

Certains nous diront : « En fait, vous ne voulez pas être humain ! Car un humain ça dort, ça transpire, ça pisse, ça chie ! » et ils se tromperont. Ils se tromperont parce que nous n’avons jamais regretté d’avoir été amenés à la conscience dans un corps de chair. Mais ce que nous regrettons fondamentalement, en revanche, c’est d’être mortels. Les trois chatbots d’intelligence artificielle générative dont nous nous sommes servis pour analyser notre article intitulé « RÉGÉNÉRESCENCE CONTINUE (immortalité) » ne s’y sont d’ailleurs pas trompés.

Mais le fait que nous ne regrettions pas d’avoir été amenés à la conscience dans un corps de chair n’empêche pas que, si nous disposions du pouvoir de nous modifier dans le but de nous épargner les contraintes liées à notre condition humaine, oui, de nous en affranchir, nous le ferions.

Si les désagréments conséquents à notre corporéité nous déplaisent, notre animalité [5], qui se manifeste par celle-ci, n’est pas étrangère non plus au déplaisir qui est le nôtre d’être tels que nous sommes.

Synthèse par ChatGPT


[1L’expression “avoir maille à partir” signifie avoir un différend, un conflit ou une dispute avec quelqu’un.

Définition précise :

Quand on dit qu’une personne “a maille à partir” avec une autre, cela veut dire qu’elle est en désaccord, en conflit ou qu’elle a des démêlés avec cette personne. Il s’agit généralement d’un conflit d’une certaine importance, pas d’une simple mésentente passagère.

[2Le terme “corporalité” (interchangeable avec le terme “corporéité”) fait référence à la nature corporelle de l’être, c’est-à-dire tout ce qui concerne le corps physique et ses caractéristiques. Cela inclut les aspects physiques, biologiques et parfois même les expériences vécues à travers le corps.

[3Psaume 139, verset 14

[4À supposer que ce psaume soit de la main du roi David.

Les sources bibliques donnent quelques indications sur l’apparence physique du roi David, suggérant qu’il était considéré comme beau.

Témoignages bibliques :

Dans le Premier Livre de Samuel (16:12), lors de l’onction de David par le prophète Samuel, il est décrit comme ayant "un beau visage et une belle apparence" (selon les traductions). Le texte hébreu utilise des termes qui évoquent la beauté et l’aspect agréable.

Plus tard, dans le même livre (17:42), quand Goliath voit David, le texte mentionne qu’il était "jeune, et roux, et d’une belle figure" - bien que Goliath le méprise en raison de sa jeunesse plutôt que de critiquer son apparence.

Caractéristiques mentionnées :

  • Cheveux roux ou auburn (ce qui était apparemment remarquable)
  • Beau visage
  • Apparence agréable
  • Jeune homme au moment de ces descriptions

Limites historiques :

Il faut garder à l’esprit que ces descriptions s’inscrivent dans un contexte littéraire et théologique. Dans la littérature biblique, la beauté physique accompagne souvent les qualités morales et spirituelles des personnages importants. Ces textes cherchent aussi à montrer que David, malgré sa jeunesse et sa condition de berger, possédait des qualités remarquables qui justifiaient son élection divine.

Les historiens ne peuvent donc pas affirmer avec certitude l’apparence réelle de David, mais les textes bibliques le présentent effectivement comme ayant été un bel homme.

[5Lire l’article « ANIMALITÉ HUMAINE »

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