RÉGÉNÉRESCENCE CONTINUE (immortalité)

N’est-il pas paradoxal de se plaindre de notre condition humaine tout en tenant à la vie au point d’accepter toutes les contraintes de notre condition humaine ?

Dans l’article « L’HOMME S’APPARTIENT-IL ? », nous évoquons les désagréments multiples liés à notre charnalité (obligation de dormir, de manger, de boire, de respirer, de transpirer, d’uriner, de déféquer), ce qui pourrait donner l’impression que nous n’apprécions pas vraiment d’exister en tant qu’humain.

Nous devons alors préciser que notre seul véritable regret, eu égard à notre condition humaine, se situe au niveau de notre dégénérescence à l’issue de laquelle nous perdons notre conscience. Sans cette dégénérescence, nous nous retrouverions sous le joug de notre régénérescence continue, avec tout ce qu’elle impliquerait de désagréments, sans nous en plaindre le moins du monde.

Pour parler clairement, quoi que nous ayons à subir dans le domaine de notre subsistance — nous excluons bien sûr les tortures et, plus largement, tout ce qui pourrait mettre en péril notre existence —, nous serions évidemment prêts à tout accepter, pourvu d’éviter l’issue fatale !

Notre immortalité [1] — car c’est bien de cela dont il s’agit — nous offrirait des perspectives illimitées qui nous permettraient de nous affranchir progressivement de toutes les contraintes liées à notre corporéité.

Et Dieu dans tout ça ? Nous dirions que, s’il existe ailleurs que dans les cerveaux des humains, il apporterait peut-être son concours à l’évolution de sa création, mais qu’en aucun cas il ne l’empêcherait de vouloir s’améliorer.

Analyse de l’article par Anthrop\c Claude

Analyse de l’article par Mistral.Ai

Analyse de l’article par Grok