Synthèse par Anthrop\c Claude de l’article « L’HOMME S’APPARTIENT-IL ? »

Cet article développe une réflexion philosophique sur la question : "L’homme s’appartient-il ?" et conclut par la négative.

Thèse principale : L’auteur soutient que l’être humain ne s’appartient pas véritablement, contrairement à ce que beaucoup pourraient croire en invoquant le libre arbitre.

Définition de "appartenir" : L’auteur définit l’appartenance comme une possession complète et entière. Pour qu’une chose nous appartienne vraiment, nous devons pouvoir en disposer totalement et à notre guise.

Arguments développés :

La finitude humaine est présentée comme la cause fondamentale de notre non-appartenance à nous-mêmes. Pour s’appartenir, il faudrait être immortel.

L’auteur démontre que nous ne choisissons pas qui nous sommes : ni notre apparence physique, ni nos qualités intérieures, ni même notre venue au monde. Pour nous appartenir, nous aurions dû pouvoir choisir notre personne dans sa totalité et décider de notre existence même.

Les contraintes corporelles (dormir, manger, boire, respirer, uriner, déféquer) sont présentées comme des preuves de notre non-appartenance. Nous subissons ces obligations biologiques sans les avoir choisies.

De même, le vieillissement, la maladie et la mort nous échappent complètement, démontrant que nous ne maîtrisons pas notre propre existence.

Conclusion : L’auteur affirme que la seule façon pour l’homme de s’appartenir serait le suicide, mais écarte immédiatement cette option qu’il ne prône pas.

L’article présente donc une vision pessimiste de la condition humaine, insistant sur notre dépendance fondamentale et notre incapacité à contrôler notre propre existence.

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