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À BAS LES VIOLENCES PHYSIQUES FAITES AUX HUMAINS ET AUX ANIMAUX
dimanche 22 octobre 2023, par
Depuis toujours, les croyances religieuses sont à la base d’actes abominables, commis par des fidèles convaincus qu’ils agissent au nom de Dieu, voire à sa demande, et qui pensent que, de toute façon, Dieu reconnaîtra les siens et saura réparer les préjudices qu’ils auraient éventuellement pu commettre en le servant…
Les croyants du passé qui commirent des actes barbares et les croyants du présent qui en commettent à leur tour se dédouanent de l’horreur de tels actes en prétextant parfois qu’ils répondent eux-mêmes à des actes qui leur ont été infligés ignominieusement par le passé (vengeance).
[fond jaune]Attention[/fond jaune] : notre propos n’est pas ici de reconnaître ou non la véracité des dommages qui peuvent leur avoir été faits. Nous ne doutons d’ailleurs pas qu’ils aient subi des torts et autres injustices…
Et s’il n’est pas question de vengeance ou de réparation, il peut tout simplement être question d’appropriation qu’ils considèrent légitime en vertu de textes anciens, de lignée, d’appartenance à un peuple, etc.
Depuis toujours, au nom de Dieu ou de croyances religieuses, on fait couler le sang ! Le sang de coupables, le sang de présumés coupables, mais aussi le sang de femmes, et d’enfants, et de vieillards… Et s’il faut bien admettre que certaines femmes, ou certains hommes, ou certains vieillards furent un jour coupables au point de subir ce que l’on pourrait qualifier de représailles, on ne le peut pas d’enfants ! (On fait couler le sang d’animaux aussi, dont l’innocence peut encore moins être mise en doute, mais ces malheureux animaux rejoignent ces victimes humaines qualifiées de “collatérales” et émeuvent encore moins, généralement, que ces malheureuses victimes humaines.)
Tous les croyants ne sont pas violents et n’appellent pas au meurtre de celles ou de ceux qu’ils considèrent comme des impies ou comme leurs ennemis. Il existe des croyants fondamentalement pacifiques qui pratiquent véritablement la recommandation christique d’aimer son prochain comme soi-même. Du moins, dans la théorie, car dans la pratique, il est certain qu’il en existe extrêmement peu. (Il est quasiment impossible d’aimer comme soi-même quelqu’un que nous ne connaissons pas. Le deuxième commandement du Christ est donc inapplicable ou théorique, sauf si l’on parvient à aimer véritablement Dieu, c’est-à-dire à suivre le premier commandement.)
Toujours est-il que si les humains ne se vengeaient pas eux-mêmes — laissaient le soin à Dieu de les venger autrement dit —, la paix pourrait durablement s’établir sur la Terre. Mais cela aussi est avant tout théorique. Il s’agit en fait d’une vision idéaliste de l’Humanité et cette vision est irréaliste car force nous est de constater que l’Humanité est formée de groupes désunis — notamment en raison de leurs croyances respectives souvent distinctes — qui semblent bien décidés de camper sur leurs positions et de ne pas faire grand chose, voire rien, pour que cela change, convaincus qu’ils sont d’être les seuls à être approuvés par Dieu !
Quand ils ne sont pas motivés par des intérêts matériels (appropriations et autres extorsions), les conflits et les tensions qui jalonnent l’Histoire plongent indéniablement pour une grande part leurs racines dans les croyances religieuses. Nous ne pouvons du reste pas ignorer que les mobiles peuvent être multiples et concerner à la fois des intérêts matériels et des visées spirituelles. Alors, quelles mesures prendre pour que cessent ces conflits et s’apaisent ces tensions ? Sans remède, pas de guérison ! Ces problèmes ancestraux ne vont pas se régler d’eux-mêmes, non, ils ne vont pas disparaître comme par enchantement ! Il va falloir agir !
Les gouvernements nationaux ou des organisations supranationales (l’Organisation des Nations Unies par exemple) vont devoir prendre les choses sérieusement en main. Il leur sera bien sûr impossible d’empêcher les gens d’être croyants et de leur interdire de former des groupes religieux distincts — souvent antagonistes —, mais ils leur sera en revanche possible d’interdire tout signe extérieur de religiosité. Concrètement, toute pratique d’ordre religieux, toute manifestation religieuse, tout habitus même qui soit rattachable à une religion seraient proscrits et très sévèrement réprimés s’ils s’expriment dans le domaine public, mais permises dans le domaine privé. Les autorités ne pourront plus se contenter de rédiger des lois que personne ne respecte : ils devront les faire appliquer strictement, par la force et tout moyen coercitif nécessaire s’il le faut ! Et nul doute qu’il le faudra !
Ou alors, nous pourrions imaginer possible de se débarrasser des retombées néfastes des croyances (éviter de nouvelles guerres de Religion et empêcher les terrorismes liés aux religions) grâce à des avancées technologiques qui permettraient efficacement de détecter préventivement toute intention belliqueuse et étendre d’ailleurs ce moyen à n’importe quel intention violente (à la manière du film Minority Report ou de la série télévisée américaine Person of Interest [1]).
Évidemment, exposée ainsi, la solution semble utopique [2]. Et, à supposer qu’elle soit un jour réalisable, pourrait nous faire penser qu’une telle solution nous mènerait tout droit vers une dystopie redoutable ! Ne serait-il pourtant pas de beaucoup préférable à la situation actuelle d’être rendus incapables de commettre tout acte de violence ? Certes, notre liberté individuelle se verrait amputée d’une part importante de son rayon d’action, mais ce serait au bénéfice de tous ! La violence physique ayant été éradiquée, plus personne n’aurait à craindre pour sa vie ou la vie d’un proche…
Si nous avons d’abord évoqué la question des violences physiques faites à autrui (le terrorisme notamment) sans aborder celle des violences morales ni celle du suicide, c’est parce qu’il faudra bien que l’autorité supranationale mandatée (ou les autorités de chaque pays) commence(nt) par prendre les mesures prioritaires les plus évidentes. La question des violences pléthoriques découlant des croyances religieuses nous semble davantage préoccupante car ces violences menacent l’équilibre de nos sociétés en y distillant une peur pernicieuse. En effet, imaginons que des conflits du type de celui qui se déroule actuellement au Moyen-Orient se généralisent et la stabilité fragile des “démocraties” où il fait encore relativement bon vivre ne serait plus qu’un souvenir remplacé par l’angoisse permanente de notre survie…
[1] Il n’est pas question ici de juger de la qualité de ce film ou de cette série télévisée
Concorde Universelle