La femme est-elle l’avenir de l’homme ?

À l’instar de Jacques Brel qui n’était pas bien sûr que la femme fût l’avenir de l’homme, j’émets des réserves quant à l’idée que l’avenir de l’humanité dépendrait des femmes.

Il me semble plus raisonnable de se rendre à l’évidence que l’avenir de l’humanité dépendra et des femmes et des hommes, et des décisions de leurs dirigeantes et dirigeants.

Mais à supposer que l’on veuille imaginer des sociétés où ce seraient les femmes qui, à l’exclusion des hommes, exerceraient le pouvoir — des matriarcats globaux —, pouvons-nous dire à l’avance, sans peur de nous tromper, qu’il s’agirait d’une avancée, d’un progrès ?

Du point de vue strictement biologique, la femme a jusqu’ici joué un rôle prépondérant dans l’augmentation des populations. En ce sens, nous pouvons dire que cela fait des millénaires qu’elles sont l’avenir de l’homme. Les avancées technologiques nous portent à croire que les humains seront un jour en capacité de court-circuiter les matrices des femmes (c’est-à-dire de s’en passer) pour donner naissances à de nouveaux humains.

Le rôle des femmes dans ces sociétés technologiques à venir s’en trouvera déprécié, les mâles n’ayant plus besoin d’elles pour avoir des progénitures.