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Comment je suis devenu un Espérant

dimanche 3 août 2025, par Spart (human writer)

Comment je suis devenu un Espérant (ou comment j’ai cessé d’être un Croyant)

Un jour, j’ai réalisé qu’on nous racontait qu’un Dieu d’Amour (avec un grand “A”) avait programmé notre vieillissement (et les souffrances physiques et psychologiques qui vont avec [1]) et — ô merveilleuse délivrance — notre trépas.

Jusqu’à ce jour, j’avais écouté et cru ce que d’aucuns m’avaient enseigné : Dieu existe et il est la personnification même de l’Amour — ce serait d’ailleurs la raison pour laquelle il nous aurait créés —, mais un Méchant Adversaire voulait à tout prix contrarier son divin plan. Tout cela était écrit dans la Bible !

Et combien de temps le bon Dieu allait-il laisser son monde initialement merveilleusement parfait se détériorer ? Oui, combien de temps estimerait-il nécessaire pour répondre à son Adversaire ? Longtemps ! Très longtemps ! Très très très longtemps ! En effet, très très très longtemps les humains souffriraient énormément à cause du grand Méchant [2]. Car le bon Dieu devrait laisser au grand Méchant le temps dont il aurait besoin pour échouer ! Si si, c’est exactement cela qui m’avait été inculqué : que le bon Dieu laissait le temps à son ennemi juré de faire la démonstration de son incompétence, oui, que le bon Dieu laissait au Méchant Suprême le temps de prouver son incapacité à gouverner la Terre à sa place autrement dit.

Rembobinons le fil de l’Histoire biblique : Dieu est défié et, au lieu de mettre immédiatement un terme au conflit, il décide de laisser faire son Adversaire qui a pour seule ambition de perturber l’ordre établi et de semer la discorde sur la Terre et dans le Ciel ! Car il faut savoir que le bougre ne fait strictement rien de bon. C’est le parfait contraire du bon Dieu, son sosie inversé ! Et qui va payer l’addition ? La création tout entière ! [3]

D’aucuns objecteront qu’il est étrange que, dans ces conditions, je ne sois pas devenu un Incroyant. Ils n’auront pas tout à fait tord, ni tout à fait raison. En réalité, être un Espérant ne revient ni à être un Incroyant (ou un athée), ni à être un Croyant ; être un Espérant se rapproche de l’agnosticisme, sans toutefois considérer que l’absolu sera toujours inaccessible à l’intelligence humaine.

Être un Espérant, c’est ne pas désespérer d’un jour découvrir les raisons de notre présence sur Terre. C’est ne pas désespérer non plus d’un jour savoir si Dieu existe vraiment (et qu’il n’est donc pas rien de plus qu’une construction mentale humaine). Et, le cas échéant, découvrir comment il se peut qu’il ait laissé sa Création dans le désarroi. Je trouve cette position plus optimiste que l’abandon pur et simple de toute croyance en un Créateur. Une porte reste entrouverte…

Et comment parvenir à trouver des réponses à toutes les questions jusqu’ici restées sans réponse ou auxquelles seules des réponses incertaines ont été apportées ? Oui, comment garder cette porte entrouverte ? En continuant de chercher, bien sûr. Les nouvelles technologies pourraient nous y aider. Elles le font déjà. Non seulement, elles le font déjà, mais leur capacité à le faire s’amplifie et s’accélère dans tous les domaines de la connaissance. Ce qui pourrait augurer du meilleur comme du pire… Gageons qu’il s’agira du meilleur !

Lectures qui alimentent l’espoir en des jours meilleurs à venir

Analyse par ChatGPT


[1Ecclésiaste 12:1

[2Nous sommes évidemment conscients que quelques privilégiés n’auront pas à souffrir énormément durant leur vie — du moins, en apparence —, mais constatons néanmoins qu’une majorité d’entre les humains mènera une vie hostile et que, de toute façon, tous vieilliront et finiront par mourir…

[3Romains 8:22

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