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Synthèse de l’article « MORTELS CAR PÉCHEURS OU PÉCHEURS CAR MORTELS ? » par Anthrop\c Claude

mercredi 16 juillet 2025, par Anthrop\c Claude

Thèse principale

L’auteur défend l’idée que les hommes pèchent parce qu’ils sont mortels, inversant ainsi la perspective traditionnelle des religions monothéistes qui affirment que l’homme meurt parce qu’il pèche.

Arguments développés

1. L’influence de la mortalité sur le comportement

La certitude de notre mort influence profondément tous nos comportements et décisions
Cette finitude ne nous transforme pas tous en monstres, mais conditionne néanmoins notre façon d’agir
Tous nos actes sont influencés par notre "clepsydre personnelle" (du rendez-vous au plan de carrière)

2. La déresponsabilisation par la mort

La mort offre une forme d’impunité qui encourage les mauvaises actions
Savoir que nous n’aurons pas à répondre éternellement de nos actes pousse certains vers l’égoïsme
L’expression "après nous les mouches" illustre cette logique

3. Exception d’Adam

L’auteur nuance sa thèse en admettant une exception : Adam, le premier homme, n’était pas censé mourir avant sa désobéissance. Pour lui seul, la perspective religieuse serait correcte (il est mort parce qu’il a péché). Tous ses descendants, en revanche, pèchent par hérédité de cette mortalité.

4. Conséquences hypothétiques de l’immortalité

Si les hommes étaient immortels :

Ils agiraient de manière plus responsable
Ils mesureraient davantage la portée de leurs actes
Ils finiraient par ne plus être mauvais du tout, étant responsabilisés par l’éternité

Nuances apportées

Tous les humains ne sont pas obsédés par leur mort
Certains s’accommodent de cette perspective ou semblent indifférents
Même les croyants (qui espèrent une vie après la mort) sont influencés par la perspective de quitter la vie

Conclusion

L’auteur soutient que l’inéluctabilité de la mort produit un "effet pervers" sur l’existence humaine, rendant les hommes plus mauvais que leurs inclinations naturelles ne les porteraient à l’être. Cette angoisse sourdante du retour à l’inexistence générerait nos mauvais comportements et notre tendance à l’égoïsme.

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