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Pécher contre l’Esprit

samedi 4 novembre 2023, par Site Owner

Je me suis très largement inspiré de l’article de Wikipédia (dont j’ai ôté quelques portions qui me paraissaient en augmenter la difficulté de compréhension). J’en ai gardé le principal selon moi, et la présentation générale. Je ne m’attribue guère la paternité de cet article, mais j’y adhère dans les grandes lignes.

Pécher contre l’Esprit (blasphème)

Le péché contre l’Esprit est un concept doctrinal chrétien issu d’une citation de Jésus commune à trois des quatre évangiles canoniques : « Mais quiconque aura parlé contre l’Esprit saint, cela ne lui sera remis ni en ce monde, ni dans l’autre. » (Mt 12, 31–32).

Il est le seul péché irrémissible.

Ce péché consiste pour l’essentiel à refuser la miséricorde de Dieu.

Les paroles du Christ

Le Christ parle de péché contre l’Esprit saint dans trois évangiles : l’évangile de Marc, l’évangile de Matthieu et l’évangile de Luc. Dans les évangiles de Marc et de Matthieu, Jésus en parle en s’adressant aux scribes qui le disent possédé par Belzébuth et agissant par lui pour chasser les démons. Dans l’évangile de Luc, il répète ses propos à ses disciples après des échanges avec les pharisiens pour les rassurer sur comment agir quand on les persécutera. Les paroles de Jésus se recoupent chez trois évangélistes :

  • « En vérité, je vous le dis, tout sera remis aux enfants des hommes, les péchés et les blasphèmes tant qu’ils en auront proférés ; mais quiconque aura blasphémé contre l’Esprit saint n’aura jamais de rémission : il est coupable d’une faute éternelle. »
  • « C’est pourquoi je vous dis : tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné. Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. »
  • « Et quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais à celui qui blasphémera contre le Saint-Esprit il ne sera point pardonné. »

Le Catéchisme de l’Église catholique affirme qu’ « il n’y a pas de limites à la miséricorde de Dieu, mais qui refuse délibérément d’accueillir la miséricorde de Dieu par le repentir rejette le pardon de ses péchés et le salut offert par l’Esprit Saint. Un tel endurcissement peut conduire à l’impénitence finale et à la perte éternelle. »

Saint Thomas d’Aquin parle d’un péché « irrémissible de par sa nature, parce qu’il exclut les éléments grâce auxquels est accordée la rémission des péchés ».

Dans son encyclique Dominum et vivificantem sur l’Esprit saint, le pape Jean-Paul II a abordé explicitement cette question. Le « blasphème » ne consiste pas à proprement parler à offenser en paroles l’Esprit Saint ; il consiste à refuser de recevoir le salut que Dieu offre à l’homme par l’Esprit Saint agissant en vertu du [sang du Christ].

Le blasphème contre l’Esprit saint serait le péché commis par celui qui revendique le « droit » de persévérer dans le mal — dans le péché quel qu’il soit — et refuse par là même la Rédemption. L’homme reste enfermé dans le péché, rendant donc impossible, pour sa part, sa conversion et aussi, par conséquent, la rémission [de ses] péchés, […]. Le péché contre le Saint Esprit est lié à la perte du sens du péché, évoqué dans l’Exhortation apostolique Reconciliatio et paenitentia.

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